S'il fallait choisir un massif pour symboliser les Pyrénées toutes entières: celui du Vignemale serait aux premières places.
S'il fallait choisir une histoire pour symboliser la conquête de ces mêmes Pyrénées -il n'y a plus de doute- c'est celle du Vignemale qu'il faudrait raconter.
Cela nous semble évident, et pourtant... nous avons été les premiers à y avoir pensé.
Nous en avons rêvé… et nous l’avons fait !
Mais l’Histoire est d’autant plus utile qu’elle nous aide à comprendre le présent. C’est ce que nous offre le XIXème siècle. Il apporte tous les ingrédients, tous les éléments qui vont pousser des gens très divers à s’intéresser à nos montagnes, à les pratiquer et les découvrir, à les étudier et les comprendre, à les aimer… et les partager.
Le Vignemale est tout à fait emblématique du pyrénéisme (à la Beraldi). Il nous aide à comprendre d’où vient notre passion et pourquoi, comme l’a si bien dit Franz Schrader...
"Quand la montagne vous a pris le coeur, tout vient d'elle et tout vous y ramène"
Ce film nous montre comment, à la suite de Ramond de Carbonnières, divers savants, explorateurs et géographes, se sont intéressés aux Pyrénées. Il nous fait également découvrir la naissance d’un tourisme de plus en plus sportif autour des stations balnéaires à la mode.
C’est dans ce contexte que deux personnages hors du commun : Joseph Ney, Prince de la Moskova, et l’Anglaise Ann Lister, vont, en 1838, entrer en compétition pour la conquête sportive du Vignemale.
Cet affrontement a failli mal tourner. Nos historiens mènent l’enquête sur le terrain et nos acteurs réitèrent, devant les caméras, l’exploit historique sur l’itinéraire qui porte désormais le nom de nos héros.